Les têtes givrées…

…des fous comme on n’en fait plus…

♫♪♫ « Quand on partait de bon matin, Quand on partait sur les chemins… » ♫♪♪ De grand matin donc, les plus téméraires sont arrivés, toute capote repliée, au Robin’s café à Nalinnes. Qu’est-ce que ça fait du bien de se retrouver pour une première balade de l’année ! Quinze voitures et un peu plus du double de « têtes givrées » ont pris part à ce week-end organisé par Jean-Luc et Yves.

Avant de démarrer, nous prenons un copieux petit déjeuner dans cet établissement qui nous accueille chaleureusement. Nous recevons les road-books et les plaques de la balade ainsi que deux jolies pochettes en tissu réalisées par Agnès.

4,3,2,1 GO ! Partis ! Ben non, ce serait trop simple… La capricieuse MG d’André fait des siennes. Pourquoi elle ne démarre pas ? On ne sait pas ! Pourquoi, tout d’un coup, le moteur ronfle ? On ne sait pas non plus ! Allez, direction la Citadelle de Montmédy.

Un brouillard humide, faisant parfois mine de se lever mais sans beaucoup de succès, nous accompagne durant toute la matinée sans entamer la belle humeur qui nous habite. Sur la route, vers 11h, un arrêt Glou-glou s’impose. Agnès incite Jean-Luc à faire arrêt à la Ferme des Sanglochons où, pour accompagner nos bières spéciales, le patron nous fait goûter de délicieux morceaux de ce jambon particulier issu du croisement entre cochon et sanglier.

Une bonne cinquantaine de kilomètres nous séparent encore de la citadelle. Sur place, nous accédons à l’intérieur de celle-ci par une route très étroite où il est impossible à deux véhicules de se croiser. Nous nous garons au cœur même de la citadelle, sur une petite place qui accueille l’établissement où nous prendrons le repas de midi : l’Alcazar.

Ah ! L’Alcazar ! C’est là que certains ont pu donner libre cours à leurs talents vocaux car le restaurant a un concept bien à lui : outre la restauration à base de produits locaux, il propose une animation musicale et un karaoké tant le midi que le soir. Il n’en fallait pas plus pour réveiller « le fou qui dort en nous ». Entre « J’ai encore rêvé d’elle » interprété magistralement par Françoise et Rudy et le retour inespéré de Cloclo et ses Claudettes, Véronique et Émile nous ont fait revivre les moments tendres et forts du duo Stone et Charden. Si tous, nous avons eu l’occasion d’exercer nos cordes vocales sur les refrains de quelques titres

incontournables de la grande variété française, au milieu de ces délires et fous rires, Franco et Jean-Luc se sont illustrés dans des prestations et mises en scène toute personnelles. Je vous passe le nombre d’artistes qui se sont retournés dans leur tombe ce week-end…

Le patron propose de nous offrir le digestif mais, le temps nous est compté, le guide nous attend pour la visite du site. Il suggère alors que nous repassions après la visite (Ouf !) ; c’est dire s’il était heureux du spectacle que nous lui avons offert !

Revenons à notre visite de la citadelle1. De Charles Quint à la Première Guerre mondiale en passant par les guerres napoléoniennes, cette forteresse a servi à plusieurs reprises de ligne de défense. Au cours de la visite guidée, du haut des murs d’enceinte, la vue sur les alentours est époustouflante et aide à comprendre en quoi l’endroit pouvait être un lieu de défense stratégique dans les différentes guerres qui ont traversé son histoire. On retrouve encore régulièrement, paraît-il, dans les champs et bois environnants, des casques et des armes, témoins de son passé tumultueux. On aurait également pu retrouver dans les souterrains, d’ici quelques années, les squelettes d’Émile et d’Éric si ces deux-là n’avaient pas trouvé le moyen de se tirer du guêpier dans lequel ils s’étaient fourrés. Dans les entrailles de la forteresse, attirés par un couloir souterrain différent de celui qui nous était proposé, ils ont décidé de le suivre et emprunté un « tourniquet » sans se rendre compte que celui-ci ne fonctionnait que dans un sens et était impossible à escalader… Faits comme des rats !!! Personne n’a su exactement comment ils se sont débrouillés pour nous retrouver ni pourquoi ils nous ont rejoint par l’arrière des remparts mais, nous les avons vus arriver rouges comme des gamins ayant fait un mauvais coup.

La visite terminée, le pousse café avalé, nous reprenons la route vers l’hôtel Le Tulipier à Vienne-le-Château où nous avons reçu un accueil chaleureux. Le temps de déposer nos bagages, de nous rafraîchir, de prendre un verre et il nous faut rejoindre le restaurant. Ici aussi, le chant et la musique sont à l’honneur même si l’ambiance diffère tout à fait de celle de ce midi. Le repas est vraiment délicieux et au dessert, nous fêtons l’anniversaire de Jean-Luc.

Après cette journée hyper bien remplie, les noctambules prendront un dernier verre au bar ; les autres iront retrouver les bras de Morphée.

La journée de dimanche s’annonce sèche, voire ensoleillée par période. Selon un scénario pratiquement immuable, les premiers levés, courageux, responsables,

méticuleux (c’est quand même plus positif que de dire « les totins »… mdr !), vont voir : 1 si leur voiture tient toujours debout, 2 si tous les paramètres de ladite voiture sont au top, 3 si la carrosserie et les vitres n’ont pas besoin d’un coup de « loque ». D’autres n’auront pas l’occasion de vérifier quoi que ce soit vu leur heure d’arrivée au petit déjeuner (mais non, je ne vise personne !). Pendant que Philippe et Marial nous raconte leur nuit, heu.., agitée et les petits ennuis physiques qui en découlent (lol), la journée commence mal pour le chef Dany qui foire complètement la cuisson de ses œufs. Dire que j’ai toujours pensé que pour un chef-coq c’était l’abc, le minimum du minimum… Où va-t-on ?

Le temps file et il est temps de reprendre la route. Direction Rethel. Le soleil commence à percer et c’est avec lui que nous faisons l’arrêt Glou-glou. Sur une aire d’arrêt en bord de route, Jean Luc, aidé par Agnès, nous offre l’apéro et nous levons le verre à sa santé et à ses (hum !) années.

On resterait encore bien là à se prélasser un moment mais le dîner est prévu à 13h et une trentaine de kilomètres restent à couvrir. À la Table de Sandorine, après une assiette de charcuterie, nous avons droit à une spécialité régionale. Au café, Martial, épuisé, part faire une petite sieste dans sa voiture. Nuit difficile Martial ?

Le retour vers Nalinnes s’annonce. Certains font une halte à Couvin ou ailleurs sur le chemin du retour. Pour tous, trop vite, c’est le Kiosque et le dernier verre de l’amitié. L’amitié ayant été le maître mot du week-end, ce « der des der » porte vraiment bien son nom.

De cascades de rires en fous rire, le week-end a filé trop vite ! Mais bon, il est l’heure de nous séparer parce que « Y’a pas d’avance, demain c’est hue ! » pas vrai Rudy ?

Vive Février 2024 ! Jean-Luc l’a promis !

Et… « Chose promise, chose due ! ».

Monique

Toutes les « têtes givrées » adressent un grand et vrai merci à Yves et Jean-Luc pour le temps qu’ils ont consacré à la préparation de ce merveilleux week-end.

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